HISTOIRE

Histoire

Le premier projet est celui d‘une « maison de la kora »  à Toubab-Dialao,  à une cinquantaine de kilomètres au sud de Dakar. Le bureau de l’association était composé à l’origine des fondateurs : le président (sénégalais) étant Kemo Cissokho et le secrétaire Jérôme Kardos.

 

Petit village de pêcheurs remarquable par sa longue plage de sable fin et ses falaises de couleur ocre, Toubab-Dialao ou Toubab-Dialaw  devenait en ce début de siècle un haut lieu de la création artistique, mais aussi un lieu d’échange, de rencontre,  de « dialogue des cultures ». Sa récente notoriété était due à la célèbre danseuse et chorégraphe Germaine Acogny et à son « Ecole des sables »  qui attirait danseurs et musiciens de toute l’Afrique  et du monde entier, venant apprendre ou se perfectionner. La première pierre de ce « Centre international pour les danses africaines traditionnelles et contemporaines » –  qui s’étend sur cinq hectares de sable en bord de mer –  avait été posée en 1996.

 

A côté existait déjà, aménagé par l’écrivain, sculpteur et architecte Gérard Chenet, l’Espace Sobo Dabé, à la fois hôtel aux surprenantes façades colorées et résidence d’artistes, auquel allait s’ajouter, quelques années plus tard, à l’extérieur du village, un centre écologique et culturel avec un grand théâtre à ciel ouvert où se déroule désormais chaque année le Festival Rythmes et Formes du monde.

 

 

 

L’association commence par créer  une troupe de danse traditionnelle qui va porter son nom : le « Ballet Korakounda ».

 

Mais le « projet Toubab-Dialao » est rapidement interrompu par le retour en France successivement, pour raisons familiales, de deux des fondateurs. Depuis Paris, Jérôme va cependant continuer à favoriser les échanges culturels entre la France et le Sénégal grâce à  son agence de voyages :  Réalirêves,  dont le siège est à Dakar et qui a pour but de proposer des « voyages sur mesure » à la découverte du Sénégal et de ses richesses.

 

A Guediawaye, dans la banlieue de Dakar, le ballet nouvellement créé a été bien accueilli et  peut s’entraîner régulièrement : il  se produit et est bientôt reconnu à travers tout le  Sénégal. Cependant, pour donner des récitals de kora, Kandara se rend en France. Il va  décider d’y rester et finalement s’installe à Douarnenez où  Jérôme le retrouve en 2010. Un nouveau projet voit bientôt le jour : celui de faire venir en Bretagne, pour quelques prestations, le Ballet Korakounda et de faire mieux connaître  la culture sénégalaise en lui consacrant un site web. L’organisation de cette venue avec l’aide de Réalirêves (mais aussi celle d’un mini-festival à Guediawaye en lien avec des voyages culturels) est en cours lorsque le 14 avril 2014, Jérôme disparaît dans un accident de la route…

 

 

« Le 18 mars 2017 une journée a été organisée à la mémoire de Jérôme Kardos, membre fondateur et secrétaire de l’association Korakounda qui nous a quittés tragiquement le 14 avril 2014. Nos liens d’amitié, d’artistes et tous ces moment de danse, de rire fou, de chant, nous poussent à faire de cette journée un rappel des rêves de Jérôme, qui sera célébré chaque année par l’association au Foyer de Guédiawaye. »

 

 

Depuis 2018, l’association Le sillage de Jérôme, a pris, dans la mesure des ses moyens,  la suite de Jérôme disparu : elle s’occupe de la promotion de l’association Korakounda en s’efforçant de  faire connaître le projet et en particulier  le Ballet Korakounda.

Tous les amis de Jérôme sont invités à la rejoindre ou à la soutenir….

 

 

Facebook : le sillage de Jérôme

Contact :    lesillagedejerome@gmail.com